Le manifeste des indignés insoumis

LE MANIFESTE DU PARTI DES

INDIGNÉS INSOUMIS

Rédigé par :

Hazies Mousli

 

 

 

 

 

Amiens, janvier 2012

Nous avons l’honneur et le privilège de vous présenter « le Manifeste du Parti des Indignés Insoumis ».

Ce jeune parti politique est né d’une concertation d’individus de tous bords socioculturels.

Il a pris son envol en septembre 2011 à partir de la ville d’Amiens, dans la Somme pour transcender la France toute entière.

Ce parti a été pensé, construit, organisé et structuré avec des populations qui sentaient le besoin de créer un parti politique correspondant au plus près à leurs préoccupations de tous les jours, à leurs besoins, attentes et aspirations, mais aussi à leurs désirs, rêves et perspectives d’avenir.

C’est un parti politique qui se veut d’être au plus près des revendications sociales et projets sociétaux des groupes socioculturels les plus en demande.

Dans la plupart des cas, les projets des partis politiques « classiques » sont aujourd’hui en flagrant décalage par rapport aux réalités du terrain, ne répondant absolument pas aux exigences de la vie de tous les jours de ces différents groupes sociaux, ne « collant » pas non plus avec leurs différentes réalités psycho-sociologiques, environnementales, spatio-temporelles et idéologiques.

Suite à de longues discussions (difficiles, mais constructives) sur la forme à donner à notre mouvement réfléchi, nous avons choisi et adopté, à l’unanimité des suffrages exprimés, « la forme politique ».

La première de nos craintes était de dépasser le symbole du « parti politique »  ainsi que les difficultés culturelles que cela implique dans les groupes et couches les plus basses de la société Française. Pour y parvenir, il nous a fallu procéder à ce que nous appelons « déconditionnement » et « dépassement des complexes ». En effet, nombreux sont les mouvements et initiatives individuels et collectifs qui sont restés à la porte associative, incapables d’incarner le renouveau, de créer l’élan de décollage.

Oui, il nous a fallu dépasser des siècles de conditionnements psychologiques subis, pour nous décomplexer et nous projeter dans l’avenir à partir des leçons du passé et les enseignements du présent.

Bien sûr, nous aussi, nous avons le droit et le devoir de prétendre à une existence politique et idéologique, à une représentation réelle de nos aspirations et de nos adhérents.

L’idée des opposants à notre choix, a été de nous inciter à intégrer des organes politiques et/ou associatifs déjà existants.

Compte tenu des résultats qu’a donné et continue de donner cette stratégie vue, revue et corrigée, relevant, à notre sens, d’une démarche productrice de « complexe d’infériorité », nous revendiquons haut et fort notre Droit et Liberté de nous détacher de ces chaînes de soumission à l’autorité dominante et illégitime (de notre point de vue).

En effet, depuis que la France a pris une forme de développement de type républicain (et bien avant), son peuple n’a jamais été véritablement représenté dans les institutions dites représentatives, émanant, dans sa majorité, de notables et autres puissants de ce système.

Aucune personne venue de la base n’a été au moins une fois élue à des postes importants (député, sénateur…). Les plus impliquées n’accèdent qu’à des places de maires de petites villes, et encore. Ne parlons même pas ici de représentativité culturelle du peuple de France.

Le travail de sape et de conditionnement ayant donné ses résultats dans le temps sur le peuple de France, ni les pauvres de type européen, ni (encore moins) ces gens « venus d’ailleurs » ne peuvent atteindre des places dignes de ce nom ou prétendre à de hautes fonctions institutionnelles au sommet de l’État. Bien entendu, chacun doit rester à sa place, celle qui lui est désignée par l’élite autoproclamée. Au regard du système discriminatoire actuel, nous n’imaginons, à aucun moment, parler de représentativité culturelle au sein de postes d’élus.

Les  minorités ethniques « politiciennes » actuelles n’existent, de nos jours en France, que pour faire bonne figure devant certains groupes de pression, que  pour donner une image « d’ouverture » à d’autres pays bien plus avancés culturellement – nous pensons aux models anglo-saxons. (En la matière, l’exception française n’a jamais existé).

Sachons que ces gens « venus d’ailleurs » ont été et sont encore colonisés sous des formes d’exploitations bien différentes, bien définies. Ils ne peuvent que devenir, au mieux, des prétextes, au pire des larbins de partis existants, espérant une certaine « récompense » institutionnelle (postes de députés européens et autres).

L’exemple flagrant en est ces voyous de la Ripoublique qui détiennent des casiers judiciaires et qui sont déjà placés dans les placards de la députation Européenne.

Depuis des siècles, cette France s’est faite sur le dos de ses anciennes colonies, aussi bien économiquement qu’humainement. Ne serait-il pas, ou plus, juste que le retour de l’ascenseur leur soit rendu dignement, avant qu’ils ne s’en saisissent en tant qu’indignés?

Ils nous ont opposé ce sacro-saint principe selon lequel « en France, nous sommes tous « citoyens de France et égaux devant la loi et le droit français », puisque, dit-on, ces colonies faisaient partie prenante de l’Empire et, à ce titre, ne devaient subir aucune différence de traitement. FAUX!

Regardons aujourd’hui même à quoi ressemble La France, notre France bien aimée : à de multiples petites colonies socioculturelles, puisque le Français de base n’est plus différent du Français par le sol (Nous parlons de différences sociales et non de différences ethniques). Nous sommes tous maintenant et aujourd’hui au même point, il suffit de vous promener dans les endroits à fortes concentrations ethniques pour vous en apercevoir. Vous y verrez des gens de même rang social avec une prédominance ethnique.

Ce phénomène est éminemment plus renforcé aujourd’hui par l’apparition en France des « nouveaux » migrants venus des pays de l’Union Européenne. Ils sont issus de ce qui est communément nommé « pays de l’Est de l’Europe » dont certains étaient qualifiés de pays dictatoriaux. Ils nous viennent aussi avec leurs psychés collectives, entendons par là l’impact de leur influence psychosociale sur les zones défavorisées ou dites en difficulté. Leurs particularismes sont très ressentis y compris dans les zones de regroupements ethniques importantes.

Il est loin le temps de ces petits maghrébins de nos anciennes colonies, avec qui les couches sociales moyennes européennes cohabitaient en paix et en bonne intelligence dans les années soixante dix et qui, au fond, n’ont été que des indigènes et le resteront.

Indigènes de la Ripoublique, oui ils le sont. Maintenant ne reste pour vous, vous les Dominants, comme seule solution, que l’achat de la paix sociale en gérant, au jour le jour, ces populations de façon coloniale.

Les citées sont de multiples colonies, non pas seulement d’un point de vue symbolique, mais également objectif. Les pratiques coloniales étaient déjà répandues particulièrement dans les « colonies françaises d’Afrique du nord et d’Afrique noire ». Elles se sont simplement déplacées dans la France d’aujourd’hui.

De fait, puisque cette France n’a pas intégré ces populations mais les a, comme toujours, exploitées, d’abord, comme source de richesse dans leurs pays d’origine, ensuite, comme ressources militaires nécessaires dans toutes les grandes campagnes militaires modernes, puis, comme agents ouvriers dans la reconstruction de la France d’après-guerre, et, enfin aujourd’hui, comme main-d’oeuvre bon marché dans le cadre des délocalisations mondialisées.

Que les politiques le veuillent ou pas, nous ne sommes pas dans un système républicain et jacobin, mais dans un système communautaire à l’anglo-saxonne. Il suffit d’aller le constater dans les zones urbaines à forte concentration ethnique. Ces différents constats nous obligent à concevoir et à envisager le système anglo-saxon comme étant représentatif de ces minorités ethniques. Nous revendiquons, à défaut de constater l’échec d’intégration «  à la française », une représentativité à l’anglo-saxonne, puisque la ghettoïsation ethnique en France existe bel et bien sur le territoire.

 

 

 

 

Nous savons déjà que notre parti sera taxé de communautarisme. Nous assumons notre position jusqu’à la preuve du contraire. Le parti des Indignés Insoumis a choisi cette appellation pour deux raisons précises : d’une part, « Indignés« , car l’indignation n’est pas le monopole des seules couches sociales salariées, elle est aussi le moyen d’expression des « laissés pour compte, des sans voix, des exclus et minorités visibles ou invisibles ». D’autre part, « Insoumis« , puisque, nous nous sommes libérés des chaînes invalidantes et oppressantes du passé, puisque nous ne voulons plus nous soumettre à l’injustice.

Le but de notre parti n’est pas seulement de crier à l’indignation, mais de réveiller les consciences endormies par les formules hypnotisantes et subtiles que les « Dominants » nous font intégrer psychologiquement et à doses infinies décimales par le biais de conditionnement et de propagandes diverses et puissantes, sous formes de moyens ludiques, comme les jeux télévisés et les informations sur les actualités. Ces pratiques sont menées par des groupes de presse ou de pression à la solde de forces occultes, qui récupèrent et utilisent des thèmes divers dont ils font leur cheval de bataille, tels que l’insécurité, la pédophilie en tant que problème de santé, la délinquance des mineurs ou des étrangers, l’utra-violence de bandes organisées et bien d’autres phénomènes sociaux en France.

Le P2I refuse ce fonctionnement peu démocratique dans ce rapport « Dominant / Dominé », dans lequel l’homme est simplement un loup pour l’homme.

Que constatons-nous aujourd’hui?

Il n’est plus secret de polichinelle que la France est tenue officieusement par une cinquantaine de grandes Familles et que les pauvres, selon l’INSEE (rapport 2011), sont de plus en plus pauvres, que les zones rurales et les zones à concentrations urbaines mixtes ont des taux de chômage nettement supérieurs à la moyenne nationale et qu’il y a aussi 11% de suicides de plus dans ces zones qu’à l’échelle  nationale !

Pendant ce temps, les dirigeants/dominants s’enferment dans une logique ultra- libéraliste et spéculative, dans le seul but de développer et défendre un système financier complètement anarchique, anachronique et agonisant où le droit et le pouvoir sont dans leurs mains et dans les mains de groupes de pression sans foi ni loi, dont l’unique but est la promotion de l’institution financière.

Et pendant ce temps, les couches basses, en souffrance sur tous les plans, restent victimes de la vie en autarcie, n’ayant pour seul confort que l’apathie et la soumission qui leur sont imposées. On leur dit : « Restez à votre place, tranquilles et faites le moins de bruit possible. Nous nous occupons de votre avenir dans l’ordre du système régalien. Mourez en silence comme ces milliers de personnes pendant la sècheresse de 2003. Travaillez plus pour nous, les dominants, et évitez de profiter de votre retraite, car aujourd’hui, il n’y a plus qu’un salarié qui travaille pour un actif, alors que dans la bonne période, ils étaient six salariés pour un retraité! ». Perdez votre vie à la gagner.

 

Dormez, braves gens, pendant ce temps, la terre continue de tourner mais sans vous!

Parlons maintenant du terme « magique » de DÉMOCRATIE. Prenons l’exemple des mouvements dits des « révolutions du Printemps Arabe » qui ont secoué l’échiquier politique mondial pendant l’été 2011.

Concernant la Tunisie, premier de ces pays en révolte, quelle a été la réaction de la France (grand pays néo-colonisateur et protecteur des régimes fantoches de ses anciennes colonies) ?

Elle a été tout simplement de proposer d’envoyer des aides, sous formes d’équipements matériels et d’agents de maintien de l’ordre, aux autorités militaires tunisiennes afin de mater la première insurrection. Dès que la situation a tourné à l’avantage des opposants au régime tunisien corrompu, le mot Démocratie est apparu dans toutes les bouches des politiciens français ! – « Nous aiderons la Tunisie à atteindre son but d’instaurer une démocratie », chantaient-ils tous en choeur.

Quand est-ce que les gens comprendront que, même si les peuples Arabes aspirent à la « notion » de démocratie, ils ne sont pas, pour autant, »démocratisables ». Regardez la Libye d’après le changement de régime. Les pays Arabes n’ont pas la même trajectoire historique que l’Europe (sauf peut-être pour les élites intellectuelles de ces pays).

Là se situent la ruse et la connaissance perverse des différents gouvernants français. Il serait intéressant de divulguer les discussions sous-jacentes des tractations France/Tunisie. Le peuple de France n’a-t-il pas le droit de le Savoir? (il ne le saura jamais!)

Nous nous arrêterons ici sur ce concept qui est un prétexte à toute ingérence dans les affaires intérieures des pays étrangers. Dans l’exemple libyen, combien a coûté et a apporté l’opération française et qui en a bénéficié le plus ?

Pour finir sur ce point, il convient de signaler que l’ingérence de deux personnalités françaises, présentées comme étant des « sauveurs des libertés et donneurs de leçons démocratiques »  au chevet du peuple libyen,  à la fin de règne d’un despote reçu à l’Elysée en grandes pompes quelques mois auparavant, n’avait pour  finalité que l’apport d’un soutien hypothétique, mais nécessaire à un parti soucieux de son score aux campagnes politiques françaises. – « Nous sommes venus vous apporter la Démocratie! », pouvait-on entendre, une démocratie bradée, offerte au rabais, moyennant, évidemment, finance et positionnement géopolitique de cette France néo-colonialiste dans laquelle bon nombre de Français ne sauraient se reconnaître.

À l’image, bien plus feutrée dans nos sociétés libres, n’existe-t-il pas de présidents démocratiquement élus, issus des gouvernements de l’Est à l’Ouest de l’Europe, qui ne méritent le Tribunal International pour crimes de guerre?  Mais là, bien sûr, et comme toujours, l’argument ne passe pas, en effet, il se heurte au discours officiel implacable sur la sacro-sainte « démocratie », le « manichéisme insupportable », « l’axe du bien contre l’axe du mal », « les hommes libres porteurs de civilisations contre les intégristes barbares obscurantistes ».

Dans un pays comme la France qui se trouve être l’un des pays les plus surveillés au monde, le P2I rejette catégoriquement tous arguments de « liberté » derrière lesquels se cachent certains groupuscules occultes pour justifier leur forfaiture et leur « ingérence extérieure ».

À ce jeu aux enjeux colossaux, correspondent des réalités imposées :

– L’enveloppe consacrée à la sécurité intérieure a augmenté (sous prétexte de risques d’attentats venant de l’extérieur)

– Les salaires de fonctionnaires de police et de l’armée augmentent, leurs nombres aussi (insuffisants, selon certains !).

– L’augmentation du nombre des vidéos-surveillance dans les villes et zones urbaines concentrationnaires pour « notre sécurité ».

– Les systèmes de contrôle d’ADN applicable anarchiquement aux délinquants potentiels et autres militants politiques et syndicalistes.

– Une certaine médecine stigmatisante qui commence à se mettre en place : la psychiatrie et les neurosciences au service du pouvoir. C’est carrément l’esprit et la pratique de l’eugénisme d’avant guerre (vidéo-surveillance en hôpital psychiatrique avec un juge des libertés, autant dire une double peine « vous êtes malade et délinquant »).

-Systèmes de fichiers divers (médicaux, administratifs, sociaux, scolaires…)

Pendant ce temps,  la France d’en-bas, formule chère à un homme politique français, est amusée par les nouveaux jeux du cirque, qui nous retirent pratiquement tout sens critique : – « Il ne faut pas grand-chose à ces gens (les classes basses) pour les calmer, un ballon leur suffit et plein de rêves télévisés », nous disait un élu de cette Ripoublique. Encore une chose sur la manipulation de masse.

Dans les belles années d’après- guerre de reconstruction de la terre patrie, les disparités de salaires des classes dites moyennes n’étaient pas très importantes. Aujourd’hui, elles sont énormes, explosent. C’est ainsi que nous avons successivement une classe dominante, une classe supérieure, une classe moyenne, une classe moyenne inférieure et les classes dites très basses.

Sachons que l’une des stratégies des Dominants, parmi tant d’autres, est la division des groupes sociaux et des couches socioculturelles. La classe moyenne basse a le plus d’impôts à payer. Elle est volontairement mise en  zone tampon  pour palier d’éventuels risques d’insurrection qui viendraient du bas (les révoltes tournant toujours sur et entre les habitants de ces zones).

Nombreuses sont les personnes appartenant à ces groupes tampons qui nous disent autour d’une discussion : –« C’est la faute de ces fainéants d’RSA qui ne foutent rien! On paie pour eux, il faut les faire travailler de force! ». Ce petit jeu à priori banal et insignifiant est dramatique et dangereux. En effet, nous pouvons nous interroger : finirons-nous un jour, peut-être, par prendre exemple sur la Hongrie pour remettre au travail ces fainéants, encadrés par des policiers municipaux?

Rien n’est impossible, en effet, déjà en exclusivité en France, l’interdiction de mendier existe dans certains centre-villes : – « Ça dérange les honnêtes citoyens qui travaillent, eux ! », disait un autre élu de la Ripoublique », pouvions-nous voir et entendre sur La Chaîne du pouvoir.

À quelle époque de l’Histoire pensez-vous?

Pour les Indignés Insoumis, l’exemple de l’Allemagne nazie de 39-45 est à cet égard très signifiant, édifiant. Une petite parenthèse, sans comparaison aucune, est ouverte par un député du pays le plus riche de l’Union européenne sur une chaîne câblée : «  Nous, nous ne nous trompons jamais, que la France nous imite », disait-il dans un sentiment de toute-puissance effrayante!

Nous voulons dire ici que les groupes populistes les plus néfastes n’ont certainement pas de leçons à nous donner, vu ce que l’Histoire nous a enseigné à leur sujet. Ils n’ont pas, non plus, le monopole de la souffrance, au regard du train de vie (à en couper le souffle) de leurs dirigeants!

Toujours le même schéma de la grande notabilité portant le masque du discours des pauvres. Ne vous y trompez pas!

Le P2I de France ne se veut pas un parti révolutionnaire. Que cela soit clair. Si révolution il y a, cela viendrait des Coeurs! Mais, il est évident que nos chaînes sont rompues sous le poids de la souffrance de nos concitoyens.

La plus grosse erreur serait de se tromper de groupes d’oppression. Ce n’est pas le peuple de base qui manipule et qui profite de la situation! Voyez tous ces traders robotisés mis en place pour une spéculation à tout va, ces  hommes conditionnés dans le but de soutirer le peu dont nous disposons et de piocher dans nos poches un maximum d’argent.

Ou bien encore ces hommes d’affaires venus d’ailleurs sous couvert d’investissement, afin de piller le patrimoine de la France avec leurs milliards de roubles convertis en euros. Ce sont eux qu’il faut craindre, osons dire les mots.

Les Indignés Insoumis ne sont pas contre l’argent, à condition qu’il soit gagné honnêtement et partagé équitablement par n’importe qui et à condition qu’il soit mérité. Force est de constater que des dirigeants de grandes entreprises gagnent des millions d’euros par mois (comble d’indécence), ou encore ces élus de la Ripoublique qui augmentent leurs salaires mensuels de plus de 130%, alors que les revenus mensuels des groupes sociaux de base ne dépassent pas, dans le meilleur des cas, les 600 euros par mois censés faire vivre dans un monde en crise et où le pouvoir d’achat n’a jamais été aussi bas, mais pas pour tout le monde.

La roue de la vie a toujours tourné pour tout le monde; l’Histoire des peuples nous l’a démontré. Elle tournera pour la France aussi.

Le but du P2I est d’éviter un maximum de disparités de tous niveaux à tous. C’est aussi de réveiller un maximum de consciences et de développer le sens critique des personnes, notamment celles les plus fragilisées socialement.

Aujourd’hui, tout le monde parle des échéances électorales qui pondent à l’horizon : on va aller voter, il faut aller vite s’inscrire sur les listes électorales ! Mais les Indignés Insoumis ne voteront pas. En effet, Voter est exactement répondre à ce que les Dominants et dirigeants actuels veulent et demandent des Français.

 

 Les dès sont pipés, pour ne pas dire jetés. En votant, vous légitimez le pouvoir des Dominants en place et non le peuple. Il faut redéfinir cette notion de peuple pour plus de lisibilité et de cohérence.

 

L’abstention est et reste le vrai et authentique vote contestataire aujourd’hui. Car, par son nombre, il prouve justement que la bonne majorité des Français en a marre de ce cinéma électoraliste. Par votre vote, vous ne faites que réélire et légitimer les partis déjà en place! Cela n’est pas une DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE.

La France a toujours utilisé ses mythes fondateurs: de république, de liberté, de justice, de démocratie, qu’elle utilise à des fins de manipulation de masse.

Il en va de même pour les dons, nous savons que les Français son bons, solidaires et sensibles à la justice et à la détresse des autres. Ils ont le sens du partage et donnent sous forme de bénévolat, d’échanges et autres moyens d’expression, de la solidarité intergénérationnelle. Partant de ce constat : trouvez-vous normal que, dans un pays aussi riche que la France (car la France actuelle est riche mais pas pour tout le monde), ce soit la société civile qui paie encore et encore pour les plus démunis ? Non !

 

Arrêtez de « donner » et vous verrez que les Dominants au pouvoir seront obligés de sortir de l’argent de leurs propres poches. S’ils ne le font pas, les masques tomberont d’eux-mêmes, et eux-aussi avec.

Alors, Vous ! Les gouvernants d’une Ripoublique qui vous appartient et d’une Démocrass-ci dont vous manipulez les concepts, sachant que jamais ils n’ont été appliqués sans manipulation mentale de votre part :

–         Sachez que le P2I s’oppose à vos perpétuelles ambitions mercantiles et désastreuses pour notre France.

–         Descendez de vos estrades et venez sur notre terrain, sans avoir à préparer vos venues.

–         Sortez de vos capricieuses cachettes, pour que l’on vous interpelle. Vous ne pouvez venir que protégés d’un ordre de policiers à votre solde. Cela est le signe d’une vraie Ripoublique qui est détachée de sa base!

Que reste-t-il comme espoir à ces millions d’individus en survie dans notre  belle France d’aujourd’hui, vivant sous une récession pour les pauvres, que vous-mêmes avez provoquée en spéculant sur le peuple de France ?

Quelle est notre avenir dans votre Francequi n’est pas la nôtre?

Dans les prisons françaises surpeuplées, savez-vous qui attendent devant les parloirs, et de quel groupe social font-ils partie?

Est-ce cela votre souhait pour Notre France?

Sachez que cette France ne vous appartient pas ! Vous l’avez, et ce depuis des siècles, confisquée à ceux qui l’ont faite grandir.

Demandez-vous de nouveau pourquoi les taux de suicides sont en augmentation et que plus de la moitié des Français sont sous anxiolytiques et antidépresseurs (cf. E. Zarifian) ?

Sortez vraiment de vos capricieuses cachettes que l’ont vous interpelle à ces sujets.

Mais peut-être, au regard de la situation actuelle avec ces lamentables chariots de laissés pour compte, avec 385 usines fermées en 2011 et, depuis trois années, des milliers de demandeurs d’emplois, vos politiques du tout « tout de suite » et de la jouissance de la toute-puissance, ont abouti au jusqu’au-boutisme, à une société aseptisée à outrance et sans sens.

Combien de jeunes ou d’adultes, avant même de vivre, sont déjà morts ou meurent sous l’emprise de l’alcool et d’autres conduites à risques, ne trouvant comme refuge dans ce beau pays (sans but actuellement) que les grands murs de l’enfermement ?

Le P2I dit stop au massacre indirect, réel ou virtuel, de milliers d’hommes et de femmes du peuple de France!

STOP à vos directives discriminatoires de toutes sortes! Nous ne sommes plus en 1940 même si une odeur nauséabonde sort de vos bouches quand vous entamez un ton guerrier contre ce petit peuple de France en souffrance.

STOP à cette mafia galopante venue en France à votre demande sous prétexte d’y injecter de l’argent et d’y attirer les investisseurs, que vous nous présentez comme des sauveurs!

STOP à cette monnaie unique, « l’Euro », qui a fait la fortune des gros investisseurs et le malheur des plus démunis! Savez-vous de combien la baguette de pain a augmenté avec le passage à l’Euro? (Cette Europe n’est pas fédérale, puisque ses peuples sont culturellement hétérogènes, à l’envers des États-Unis. Il n’existe pas d’Europe politique).

STOP aux manipulations mentales du bas peuple orchestrées par vos conseillers en psychosociologie dans le seul but d’en faire des êtres malléables et corvéables à souhait dans des laboratoires de recherche.

STOP à vos ingérences dans nos vies privées à coups de contrôle social, administratif, scolaire, médical…

STOP à la stigmatisation des personnes sortant des prisons.

STOP à la différence homme/femme, à certaines catégorisations infondées.

STOP à la stigmatisation des populations en souffrance physique et psychique, souffrant de handicapes sociaux ou physiologiques.

STOP aux matraquages des populations retraitées et vieillissantes qui souffrent de solitude et de revenus médiocres après de longues années de labeur pour la France.

STOP aux équipes hyper inhumanisées et déshumanisantes des DRH qui poussent les salariés les plus fragiles au suicide.

STOP aux pleins pouvoirs d’une génération de policiers ne faisant pas la différence entre le monde virtuel et le monde réel, provoquant le dégoût des vraies générations de policiers et de la population. Formez-les à servir et mieux servir et non à se servir!

STOP aux comportements inciviques et immoraux de ces cinquantaines de familles qui détiennent ou concentrent toute la fortune française et dont vous protégez les intérêts!

STOP à vos ingérences internationales. Le Monde n’est pas votre propriété!

STOP aux matraquages électoralistes de tous bords visant à nous faire croire à l’incroyable et à l’infaisable!

Arrêtez de nous faire payer ce qui est de votre responsabilité, ces fameuses crises bancaires à répétition. L’avenir du peuple de France ne se joue pas dans les hautes instances bancaires, sachez-le.

Stoppez vos manipulations de divisions des groupes sociaux les plus démunis, à coups de propagandes écoeurantes qui poussent à la haine.

 Maintenant…

DÉGAGEZ!

D’une étincelle, nous ferons une flamme, de cette flamme un feu, et de ce feu un incendie.

À méditer dans toutes circonstances

LE P2I (PARTI DES INDIGNÉS INSOUMIS DE FRANCE)

 

 

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